samedi 6 octobre 2007

Laissez-moi pleurer,c'est peut-être de joie...

A l'aube de mon adolescence, je me suis mariée, et voulus un" petit moi " désiré, mais déjà tourmentée par ma jeunesse, je crois que tu en as pris...
Tu grandissais en moi et moi la rebelle, je faisais les cent pas, attendant avec émoi, que tu combles ma tristesse... Enfin, à terme, tu es venu! Quelle surprise en te voyant, je réalisais pour cette toute première fois, ce merveilleux cadeau, que mon DIEU avait bien voulu m'envoyer...Ce cadeau du ciel qui se trouvait être à MOI.






5ans, 10ans, 15ans, 20ans,...ont passés! Parfois émerveillée, parfois déçue par ton comportement, mais toujours choyé en secret...car une maman ça aime à perpétuité et sans condition.











Tu as 21ans aujourd'hui ,
Et mon coeur est toujours conquit,
Faut dire, tu sais y faire,
Toi le "rebelle", toi l'homme de fer...
Mais je m'arrête quelques instants,
Pour faire le point sur nos vies.
Pourquoi parfois est-tu si distant?
Peut-être parce que tu t'ennuies?
Je voudrais que tu me cries,
parfois tes angoisses,
Je voudrais que tu me cries,
Toujours ces mots qui te froissent...
Mais s'il te plaît arrêtes, de nous persécuter ainsi,
Nous, on en peut pas, si tu es mal dans ta peau,
Il faut que tu y réfléchisses,
Et que tu cibles plutôt ceux que tu as dans le dos,
Alors fait ton choix, nous on t'aime,
Ne te trompes pas, car mon coeur saigne...
Et n'oublies jamais...moi je t'aimais, je t'aime et je t'aimerais!
Ta petite carotte...pour son persil! Tu te souvient!
(toi tu sais ce que ça veut dire...)
Ce p'tit poème pour toi...mon fils, ma bataille...
Fais comme tu veux!
Crois comme tu veux!
Fais comme tu penses!
Crois comme tu penses!
Moi je dit ça car ça te ressemble
Pourquoi me déçois-tu souvent?
Pourtant nous sommes heureux ensemble
Ne cours -tu pas après le vent?
Qu'ai-je raté?
Peut-être ne suis-je pas "la mère" idéale
Celle dont tu as rêvé!
Celle qui n'te fait jamais la morale
Mais c'est mal conjuguer le verbe aimer,
Alors improvises, inculpes-moi s'il le faut,
Hurles mon fils, cries mon fils tout ce qui t'a blessé,
Mais s'il te plaît, arrête ce vacarme...
P.S:Je ne t'ai pas éduqué pour que tu sois le fils parfais, mais je t'ai inculqué toutes ses valeurs qui meurent malheureusement aujourd'hui.
Moi, que m'importe les autres, toi seul existes à mes yeux!
Mon "bébé", mon "dieu", mon "âme"... Je t'aime.
N'OUBLIES JAMAIS QUE L'ON NE NAIT PAS PARENT, ON LE DEVIENT.

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